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Sur la cour de Lorraine

Sur la cour de Lorraine1
De cette cour le souverain
M’a surpris autant que son nain.
La nature, au siècle où nous sommes,
Renverse étrangement ses lois :
J’ai vu le plus petit des hommes
Et le plus grand de tous les rois2 .

  • 1 - Vers faits à la vue du petit Bébé, nain du roi de Pologne, par Fréron, lors de son séjour à la cour de Lunéville. Ce nain n'a que vingt pouces de haut, est âgé de treize ans et un sabot lui a servi de berceau lors de sa naissance. (Arsenal 2964)
  • 2« Il était réservé au bon roi Stanislas de tempérer par l’influence des lettres, des arts, de la philosophie et des plaisirs tranquilles et décents, les caractères encore fougueux des princes lorrains, et d’opposer l’amabilité de son esprit et les philosophes qu’il appela à sa cour à la raideur du génie et des usages des siècles précédents… Stanislas fut sans cesse le père et l’ami du peuple, il combla la province de bienfaits. » (Mémoires de Richelieu.) (R)

Numéro
$1130


Année
1753

Auteur
Fréron



Références

Raunié, VII,233 - Arsenal 2964, f°169 - BHVP, MS 651, p.233