Sans titre
Louis vient de paraître,
On voit déjà des chasseurs de toutes parts.
On reconnaît leur maître
À la douceur de ses regards.
Les grâces attentives
Pensent retrouver Adonis en ce jour,
Les nymphes moins craintives
Quittent les bois pour augmenter sa cour.
Sous cet épais feuillage,
Diane et l’amour ont tendu leurs filets.
Ils vont mettre en usage
Les plus dangereux aspects de leurs traits.
Diane avec ses armes
Détruit les plus fiers habitants des forêts,
Et l’amour par vos charmes,
Jeunes beautés, nous enchaîne à jamais.
(suite)
Taïau, brisaut
Mirau, gersaut
Avons-nous tous les chiens qu’il nous faut ?
Bientôt le cerf réduit aux abois
Va céder aux efforts du plus puissant des rois
Taïau, brisaut
Mirau, gersaut
Avons-nous tous les chiens qu’il nous faut ?
Mazarine Castries Ms 3983, p. 175