Sans titre
Puisque Palapat vit, Palaprat vous adore,
Prince qui méritez bien mieux le nom de Cid
Que l’amant de Chimène et le vainqueur du More.
Il faudra que j’aille à Madrid
Faire éclater l’ardeur qui pour vous me dévore
J’ai beau crier ici comme on crie un édit,
J’entends de tout côté crier plus haut encore.
On vous nomme le Cid, le Rodrigue nouveau,
Et les peuples du bord du Tage et de la Seine
Ont retourné sur vous ces beaux vers de Boileau :
En vain contre le Cid la brigue se déchaîne,
Tout Paris pour Rodrigue a les yeux de Chimène.
Arsenal 3128, f°109v