Sans titre
Connaissez-vous sur l’Hélicon1
L’une et l’autre Thalie2
?
L’une est chaussée et l’autre non.
Et c’est la plus jolie ;
L’une a le rire de Vénus,
L’autre est froide et pincée ;
Salut à la belle aux pieds nus,
Nargue de La Chaussée3
.
- 1L'auteur de cette chanson, qui n'est qu'un jeu de mots, y fait la comparaison des pièces de Molière avec nos comédies modernes dont les beautés sont moins nouvelles. M. de la Chaussée lui a paru propre à son idée; il l'a employé (Mazarine Castries)
- 2Piron s’est égayé à son ordinaire sur La Chaussée dans le couplet suivant, qui est sur l’air de Joconde (Raynal).
- 3Peste de La Chaussée.
Mazarine Castries 3988, p.116 - BHVP, MS 661, f°130v - CLG Raynal, ed. Tourneux, I,285-86 - La Harpe, L, t.I, p.51-52 - Piron, OC, t.VIII, p.421-22 - Jean Balcou, Le Dossier Fréron (1975), p.58