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Sans titre

Le vaudeville a régné sur la scène1 ,
Mais la musique improuvant ses ébats,
A haute voix, un jour, en souveraine,
Lui dit tout net de lui céder le pas ;
Mais si la gaieté le ramène,
Messieurs, servez-lui d’avocats ;
Qu’il puisse, deux fois par semaine,
Rentrer sans peine
Dans ses États.

  • 16 décembre – MM. Piis et Barré ont fait jouer avant-hier par les Italiens le Préjugé de la sympathie ou Cassandre astrologue, comédie parade en un acte et vaudevilles. Cette facétie, au gré des auteurs, très mal exécutée à Brunoy, y avait cependant plu, et quoiqu’elle ne l’ait pas mieux été ici, elle n’a pas été moins bien accueillie. Quelques gens difficiles se plaignent seulement du genre trop polisson ; ils prétendent qu’on n’aura plus besoin des tréteaux des boulevards ; et que, malgré leur délicatesse, messieurs les comédiens italiens remplacent à merveille les spectacles forains ; d’autant mieux que MM. De Piis et Barré,encouragés par quatre succès de cette espèce depuis six mois, annoncent qu’ils ont leur portefeuille bien rempli de semblables nouveautés. Ce que confirme leur couplet de la fin, redemandé par le parterre (M.).

Numéro
$2460


Année
1780




Références

Mémoires secrets, XVI, 83-84


Notes

Couplet de fin de spectacle pour le  Préjugé de la Sympathie ou Cassandre astrologue.