Sur Mme d'Elpêche de Cailly
Sur Mme d’Elpêche de Cailly
Quels yeux tendres et séducteurs !
Que je crains, charmants imposteurs,
Vos regards en coulisse.
Mon cœur, ne vous y fiez pas,
D’amour comme ils ont les appas
Ils en ont la malice.
Fuyez ces dangereux attraits
L’état trompeur des feux follets
Conduit au précipice.
Mon cœur, ne vous y fiez pas
D’amour comme ils ont les appas
Ils en ont la malice.
Craignez le sort du papillon
Qui voltige autour du brandon
Jusqu’à ce qu’il périsse.
Mon cœur, ne vous y fiez pas
D’amour comme ils ont les appas
Ils en ont la malice.
F.Fr.15133, p. 439-40 - Arsenal 3116, f°227v-228r - Lyon BM, MS 1553, p.463-64