Aller au contenu principal

Sans titre

Adieu donc, Père Bridaine
Puisqu’il faut nous séparer
A la mission prochaine
J’espère de t’embrasser.
Souffre donc que je t’exhorte
De n’être pas si fougueux
Puisqu’il faut que l’on te porte
Tous les respects que tu veux.

Ton air rude et tes menaces
N’impriment rien dans mon cœur
Crois-tu que la populace
De Montpellier soit d’humeur
De suivre l’extravagance
Qui suit la dévotion.
Tu nous bernes quand tu penses
A le prendre sur ce ton.

Numéro
$5148


Année
1743




Références

F.Fr.15134, p.713-14 -  Arsenal 3117, f°35v