Aller au contenu principal

Sans titre

Sur la maladie du Roi

Le Ciel sensible à nos tendres alarmes
Nous rend le prince objet de tant de larmes1 .
L’Esprit Saint a parlé ; peuples, ne craignez rien,
Dissipez vos terreurs, Dieu fait tout pour le bien.
Ce lit de mort n’est qu’un lit de justice,
D’où le héros va foudroyer le vice
En chassant de sa cour les orgueilleux faquins,
Les m… et toutes les p…

  • 1Le roi ayant renoncé dans le danger de sa maladie à Metz, à madame la duchesse de Châteauroux, qui fut renvoyée, on comptait voir la fin de la faveur du duc de Richelieu, qui était le médiateur de ces amours, et qui avait beaucoup d’empire sur l’esprit du roi. On crut apercevoir des signes de sa disgrâce dans l’ordre qui lui fut donné de ne point aller chercher l’infante d’Espagne pour M. le dauphin, ainsi qu’il avait été arrêté. Il se retira même de la cour sous prétexte d’aller tenir les états de Montpellier ; mais il régnait toujours dans le coeur du roi qui en a donné des preuves en le rappelant auprès de lui aussitôt après la mort de la duchesse de Châteauroux dont il était le principal conseil. (Bois-Jourdain)

Numéro
$3001


Année
1744 décembre




Références

Clairambault, F.Fr.12712, p.253 - Maurepas, F.Fr.12647, p.425 - F.Fr.13657, p.163 - F.Fr.13658, p.145 - NAF.9184, p.393 - Bois-Jourdain, II,252