Voltaire
Sur Voltaire
En voyant la pauvre Artémise1
Prête à périr par les bourreaux,
Le parterre éclatant de rire
Avec plaisir lui dit ces mots :
Consolez-vous, mademoiselle,
Vous n’aurez point l’exécuteur,
Car pour mieux vous prouver son zèle
Il est allé pendre l’auteur.
- 1autre titres: Tragédie de M. Arouet, représentée pour la première fois à Paris, le 15 fév. 1720. (M.) Chanson sur la tragédie d'Artémise de M. Harrouet, représentée pour la première fois le 5 février 1720 (Arsenal 2961) — Artémire ne répondit pas à ce qu’on attendait de l’auteur d’Oedipe ; la pièce fut retirée du théâtre, remaniée, reprise quatre ans plus tard sous le titre de Mariamne, et échoua encore. Voltaire la fit jouer de nouveau en 1725, sous le titre d’Hérode et Marianne, après l’avoir retouchée, et cette fois elle réussit. (R)
Raunié, III,169 - Clairambault, F.Fr.12697, p.358 - -Maurepas, F.Fr.12630, p.197 - Arsenal 2961, p.599 - Arsenal 3231, p.508 - Barbier-Vernillat, III, 189