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Sans titre

On dit mes ouvrages mauvais1 .
Oui, quelques sages les rejettent ;
Mais plus de cent sots les achètent :
C’est pour eux que je les ai faits.

  • 17 janvier. Extrait d’une lettre de Rennes, du 2 janvier 1769… « Il court ici une caricature dont il faut vous dire l’origine. Un avocat, nommé du Parc Poulain, tout dévoué aux jésuites et à leur cabale, a été le défenseur du prêtre Clémenceau dans l’affaire du poison, jugée définitivement le 5 mai 1768. Ce dernier, en reconnaissance a fait, dit-on, tirer en grand le portrait de ce moderne Cicéron. Le jurisconsulte est représenté en robe, avec sa croix de S. Michel par-dessus ; il tient d’une main ses Commentaires sur la Coutume de Bretagne, mauvais ouvrage, malgré les éloges de Fréron ; et de l’autre sa première requête pour Clémenceau. Il fixe les yeux sur ses œuvres avec un air de complaisance, etc. Des plaisants ont fait graver ce portrait, et ont ajouté les deux quatrains suivants. De la bouche de l’orateur on fait sortir celui-ci en lettres d’or (M.).

Numéro
$2260


Année
1769




Références

Mémoires secrets, II, 1058