

Le supplice de la Constitution
La Constitution a fait mourir le roi1,
C’est Fagon qui l’accuse, et Baudin en fait foi.
Il faut de nouveaux supplices,
La punir et tous ses complices.
A quatre chevaux, autrefois,
Fut tiré l’assassin du meilleur de nos rois2;
Mais Louis ne veut pas qu’on venge ainsi ses mânes.
Or puisque quarante ignorants3,
Une jaquette noire et deux rouges soutanes4
De cette meurtrière ont été les garants,
Soit dit qu’elle sera par eux, comme autant d’ânes,
Écartelée à belles dents.
Numéro $0066
Année 1715
Description
12 vers irréguliers
Notes
Ci-gît 1086
Références
Raunié, I,99-100 - Clairambault, F.Fr.12695, p.599 -Maurepas, F.Fr.12628, p.5 - F.Fr.12500, p.390 - F.Fr.12796, f°60r - BHVP MS 551, p.177 - Lyon BM, MS1674, f°85r
Mots Clefs Jansénisme, Louis XIV, mort, Constitution, Le Tellier, cardinal de Rohan, Bissy