Sans titre
Quelle affliction si subite1
,
Ami, dans ce moment t’agite.
Que nous marque cet air rêveur ?
D’où vient donc ce fond de tristesse ?
Aurais-tu perdu par malheur
Ou ton procès, ou ta maîtresse ?
Ah ! le désespoir me surmonte,
Console-moi, mon cher Oronte,
Je viens de perdre mon procès,
Cette injustice me suffoque.
On me condamne par arrêt
A lire Marie à la Coque.
- 1Quelle mélancolie subite (Arsenal)
Arsenal 3116, f°102r - Mazarine Castries 3984, p.394