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La Paix des chiens avec les loups. Fable

La paix des chiens avec les loups1
Sage Damon, berger de conséquence,
De grand renom, absolu comme un roi,
Dans les hameaux faisait à tous la loi,
Et ne trouvait la moindre résistance ;
Tous bénissaient sa douce autorité,
N’était manant qui n’aimât sa bonté.
Encor qu’expert à manier les armes,
Voulait la paix et la voulait partout ;
La paix pour lui n’eut jamais que des charmes
Et quand pouvait la préférait à tout.
Or tel penchant lui fit venir en tête,
Un grand dessein digne de sa houlette
Et du pouvoir que le ciel lui donna ;
Mais ce dessein certes tous étonna.
Il entreprit de finir une guerre
Qui dès longtemps faisait bruit sur la terre,
Voulut donner à son troupeau nombreux
Paix et salut, rendre son sort heureux :
Fort bien pensé. L’entreprise fut belle ;
Mais quel succès ! Pour ma gloire immortelle,
Je veux, dit-il, par un effort nouveau
Négocier une paix éternelle
Entre les loups et les chiens du troupeau,
Et faire entre eux concorde mutuelle.
Ah ! pour le coup la chose est fort nouvelle.
Sire Damon, si vous réussissez,
Des grands bergers vous serez le modèle,
Et tel jamais ne fut au temps passé.
A tout hasard, pour cette grande affaire
Fut employé tout soin, tout savoir-faire ;
Grands pourparlers, conférences, écrits
De part et d’autre ; et les plus beaux esprits
Ne manquaient pas de faire des merveilles,
Si que jamais on n’en vit de pareilles.
Les loups hurlaient et les chiens aboyaient,
Se séparaient et puis se revoyaient.
Par intervalle, ayant repris haleine
Tout de nouveau recommençait la scène.
Loups agresseurs, dogues à grands colliers,
Argumentaient comme vrais bacheliers,
A maintes fois revenaient à la charge,
Les uns pressés et les autres au large ;
Mirau, Briffau, le terrible Lion,
Étaient partout et faisaient des prodiges ;
D’autres encor, marchant sur leurs vestiges,
N’épargnaient pas des loups la nation.
Notre berger en talent pacifique,
Comme il pouvait accordait la musique,
Disait à droit : Vous avez fort bien dit ;
A gauche encor : Fort bien, sans contredit ;
Puis, terminant les chaudes controverses,
Il renvoyait les parties adverses
A la quinzaine ; il faut donc revenir
Et voir encor si l’on pourra finir.
Au rendez-vous l’on reprend la séance,
Le grand Damon prend toujours patience ;
Autres débats : sur des points contestés
Fut encor bruit entre les députés.
Soumission, parfaite obéissance,
Termes étaient qu’à l’un des deux côtés,
Tant seulement l’on ne pouvait entendre,
Si fait bien ceux de droit, de libertés,
Que ces messieurs savaient toujours prétendre.
A tort, ou non, eh ! oui, messieurs les loups,
Des libertés vous en êtes jaloux,
Dit un doguin ; l’on en sait des nouvelles,
Quand descendez des bois et des coteaux,
Et que venez mugueter nos troupeaux
En tapinois, vous en faites de belles.
Nous connaissons vos ruses, vos panneaux ;
Depuis longtemps nous savons vos manèges,
Gardez vos droits et vos beaux privilèges ;
Retirons-nous : point d’accommodement.
Lors applaudit la bande du confrère,
Et l’on convint qu’il parlait savamment,
Ne se peut mieux : sur ce qu’on eut à faire
Il disait d’or, aussi dès le moment,
Crainte de pis et de male bévue,
Séance encor fut à ce coup rompue.
Sur ce fait-là le patient Damon,
Surpris enfin qu’on ose dire non,
Quand il veut bien qu’une affaire finisse
Comme il lui plaît, le prit d’un autre ton.
Mais, fit-il bien, fut-ce tort ou justice,
Ne sais ; suffit qu’ainsi le trouva bon.
Aux chiens, aux loups il impose silence,
De chaque part à tous les adhérents
Par son édit fait pareilles défenses
De dire mot sur tous les différends,
Entend et veut sans nulle autre ordonnance
Que sans délai on subisse la loi,
Et qu’en tous lieux chacun se tienne coi.
De vrai, ce coup, plus qu’un coup de tonnerre,
A tous les chiens causa beaucoup d’effroi :
Mieux eût valu la plus cruelle guerre,
Se disaient-ils, ou valait bien autant ;
Hochaient la tête, obéissaient pourtant
A grand regret, et grande répugnance,
Voyant assez quel était le danger.
Par grand respect qu’ils portaient au berger,
Peut-être aussi par trop de déférence,
Mot ne disaient de la dure sentence,
Non toutefois sans bien fort murmurer
Entre leurs dents qu’ils n’osaient pas montrer.
Mais cependant c’est dans la bergerie
Où sans scrupule on se plaint, on s’écrie.
Quoi ! s’écriait une pauvre brebis,
Que pouvait-on jamais faire de pis ?
La belle paix, qu’on promet, qu’on prépare :
Certainement l’expédient est rare.
Quand le coup vient, arrêter nos bons chiens,
Toujours du parc fidèles gardiens ;
Les empêcher d’aboyer et de mordre ;
Vit-on jamais donner un pareil ordre.
Pauvres brebis, hélas ! que ferons-nous ?
L’on veut nous mettre à la gueule des loups.
Ah ! que plutôt j’aille à la boucherie
Que de périr par telle fourberie.
Non, non, Mirau, vous, brave Soliman,
Et vous encor généreux Artaban,
Jappez toujours, prenez notre défense,
Vous le pouvez en bonne conscience.
Le cas ainsi, la brebis, ce dit-on,
Décidait bien, soit agneau, soit mouton,
Dans le troupeau tout décidait de même ;
Mais quant aux loups, charmés du stratagème,
Riaient sous cape, allaient toujours leur train,
Battaient les champs et gagnaient du terrain ;
Ce n’est pour eux que l’édit fut sévère,
N’en font-ils pas encor mieux leur affaire !
Oui, ces brigands vraiment ont grand souci,
Ni du berger, ni de ses lois aussi ;
Comme il leur plaît chacun d’eux s’en dispense.
Que voulaient-ils par l’effet du silence ?
Uniquement ce qu’on disait ici,
Gagner du temps, et par là se conduire
Plus sûrement aux moyens de séduire.
Le temps gagné fut bien mis à profit,
Les plus fripons font-ils mieux ce qu’on fit ?
Déguisements, noirs complots, artifices,
De beaux semblants, des offres de service,
Friands morceaux et bons os à ronger.
Le faux, le vrai, tout fut mis en ouvrage
Pour radoucir, pour surprendre, engager
Les plus huppés qu’on craignait davantage.
Bref, lorsqu’on eut bien brigué sourdement,
Pris de concert mainte et mainte mesure,
L’on crut enfin que la poire était mûre
Et qu’on pouvait la cueillir sûrement.
Aussitôt fut requise une audience :
Du grand berger ; la donna bonnement ;
Sur quoi voilà nouvelle conférence.
L’on s’asseyait, chacun prenait son rang
Sur le fauteuil, sur la chaise ou le banc.
Comme il convient d’un air vaille qui vaille,
Le grand milord des loups et loups-garous
Partout faisait caresse et les yeux doux,
Dos affublé de la peau d’une ouaille.
Visum visu ses mortels ennemis
En chiens couchants faisaient humble figure,
Semblaient se rendre fort soumis
A juger d’eux par la seule encolure.
L’on crut pourtant qu’on allait bientôt voir
Recommencer une vive dispute.
Lion encor se mettait en devoir
En plus hardi d’apprêter la culbute,
Se courrouçait, montrait déjà les dents,
Quand tout à coup entre les discordants
Parut un corps, certain corps de doctrine,
Œuvre de nuit, infernale machine
Construite exprès pour causer bien des maux.
Le poison fin que le volume exhale
Aux gardiens des alarmés troupeaux,
Charme les sens, il surprend, on l’avale ;
Quelques moments, comme ours emmuselés
L’on fut sans voix et tels qu’ensorcelés ;
Mais tôt après par un prodige étrange,
La voix revient et tout le minois change :
Un air content, affable, gracieux
S’épanouit et brille dans les yeux.
Des dogues fiers devenus débonnaires
Avec des loups s’accordent comme frères,
Tant sont calmés les plus contentieux.
Dans cet esprit le séduisant ouvrage
D’un bout à l’autre est lu de page en page,
Et fut trouvé le tout passablement.
Nul n’y toucha sinon légèrement
L’un de la dent et l’autre de la griffe ;
Tel mot se change, et tel autre se biffe ;
Ainsi déjà le thème corrigé
Pour le succès est un grand préjugé.
Sur d’autres points d’une moindre importance,
Fut stipulé sans trop de résistance.
Enfin, tout vu, tout bien considéré,
L’on se trouva presque au but désiré.
Souvent inquiet de sa peine stérile,
A cette fois le grand Damon jubile,
Et dans son cœur bien fort s’applaudissait,
Disant tout bas, ainsi qu’il le pensait :
Quand on sait bien préparer une amorce,
Adresse fait ce que ne peut la force.
Restait pourtant une difficulté,
Mais non petite ; après tout concerté,
Et qu’on eut fait signer le formulaire
Ou, si l’on veut, le grand préliminaire,
Fut question d’avoir encor la voix,
Même le seing des dogues de province :
Point important réputé de grand poids ;
Milord Supérieur, craignant toujours la pince,
Pour l’avenir voulut s’en prévaloir,
Et joindre encor à son arc cette corde
Contre les traits de la noire discorde.
Pour seconder sa vue et son espoir,
De tous côtés on dépêche sans cesse
Maints postillons sur l’affaire qui presse.
Tous galopaient, bien munis pour le cas
D’instructions, de bons certificats
De par les chefs de toute la manœuvre.
Pourquoi ? pour faire avaler la couleuvre
Aux surveillants du parc et de bon guet,
A tout chacun fut rendu le paquet.
Confidemment enfin si bien la trappe
L’on ajusta qu’à peine aucun n’échappe.
De la plupart rien n’étant suspecté,
Le grand projet en tout fut accepté.
Si l’on fit bien, ce n’est plus un problème ;
Aussi partout l’on ne fit pas de même.
Certains barbons, en divers lieux épars,
Peu courtisans, vrais dogues campagnards,
Flairant de près, se défiant du leurre,
Dirent d’abord : Vos loups sont fins renards,
On nous promet moins de pain que de beurre :
Signor courrier, retournez sur vos pas,
Vous les perdez et les frais de l’appât.
De ceux-là donc, quoi qu’on mît en usage,
Ne fut moyen d’extorquer le suffrage ;
Partant convient aux diligents courriers
De remonter au plus tôt leurs coursiers ;
Et bien leur prit de n’y faire pas faute,
Car pour avoir un peu compté sans l’hôte,
Chiens ameutés de différents quartiers,
Gros et petits à leurs brayes mal nettes
Allaient au moins tirer des aiguillettes.
Mais laissons là courir les postillons ;
Venons aux fins de leurs commissions.
Le rapport fait au congrès des parties
L’on fut content, eux très fort louangés
De tout le faix dont ils s’étaient chargés,
Fors néanmoins des brusques reparties
De quelques-uns ; mais l’on s’en consola.
Passe, dit-on, le traité pour cela
Moins ne voudra. Les clauses consenties
Incontinent furent mises au net,
Le tout relu, signé, fait et parfait.
Or d’un traité de cette conséquence,
Veut-on savoir quelle en est la teneur ?
A tout le moins ce qu’il porte en substance
Vous le dirai ; le sais presque par cœur.
Est dit primo qu’amitié fraternelle
De chiens à loups sera perpétuelle,
Que les sieurs loups vivront pareillement
Avec les chiens très cordialement,
Qu’à cette fin, sans noise ni querelle,
Se traiteront toujours honnêtement
Et pour autant si, par bonne fortune,
Advient aux loups aubaine non commune
Part en feront aux chiens leurs bons amis.
Mais, en revanche, il leur sera permis
De visiter parfois la bergerie
Selon les droits et les us anciens ;
Et, sur cela, point de supercherie,
Ni de contrat de par messieurs les chiens,
Si, quand les loups viendront pour la visite,
Quoique aperçus de loin ou tout à coup,
Même pour lors ne sera plus licite
Ni de japper ni de crier au loup.
Item, les loups, à la première instance
Requis, firent serment d’obéissance
Au dit berger, sauf la restriction
En foi de loups, et sur leur conscience,
Bien entendu qu’à la douce puissance
N’auront jamais que la soumission
Qu’ils voudront bien avoir dans l’occurrence,
Et toutefois de la protection,
Comme les chiens ayant toute assurance,
Partageront aussi la bienveillance.
Item, au fait de la religion,
Pourront avoir telle ou telle croyance
Qu’il leur plaira, sans appréhension
D’être repris par l’inquisition.
En conséquence aussi pour la doctrine
Quoiqu’erronée, ou même libertine,
En useront comme bon semblera,
Et sur ce point on ne chicanera
Jamais les loups ; de même leur morale,
Conformément à l’esprit de cabale,
Toujours sera comme elle est aujourd’hui,
Douce pour eux, rigide pour autrui.
Quand bien encor ils seraient schismatiques
Ce qui pis est, déclarés hérétiques,
Est défendu qu’ils soient tels réputés,
Malgré les faits qui seraient avérés.
Que s’il survient encor, ne vous déplaise,
De chien à loup quelque action mauvaise,
Comme serait coup de griffe ou de dent,
Gourmade, insulte, ou quelque autre accident,
Il s’en fera bonne et brève justice
Soit à l’auteur, soit encor au complice.
Bien entendu que les loups, toutefois,
Pour des raisons qu’on passe sous silence,
Toujours exempts de la rigueur des lois,
N’éprouveront que beaucoup d’indulgence.
Les Parlements, prenant leur cause en main
Avec chaleur, en feront leur affaire
Et jugeront toujours à l’ordinaire,
Droit coutumier et jamais le romain ;
Sur ce pied-là recevront leurs requêtes,
Ou la grand'chambre, ou celle des enquêtes
Très volontiers ; l’on n’épargnera rien
Pour leur fournir des avocats de mise,
En trouveront, le diable en trouve bien
Contre les saints lorsqu’on les canonise.
Car, avenant qu’ils soient peu satisfaits
D’un juge inique, ou juge mal habile,
Pourront toujours, pour le bien de la paix,
En appeler à ne sais quel concile
Qui se tiendra sans doute dans les bois,
Pour qu’ils aient droit d’y donner de leurs voix.
Enfin entre eux, au moins pour l’apparence,
Sans chicaner, sans plus être rivaux,
Sur tous ces points de bonne intelligence,
Et chiens et loups garderont le troupeau,
Et voilà tout ce que fait l’alliance,
Le concordat qu’attendait tant la France.
Ne faut pourtant omettre un dernier point,
Sur quoi les loups ne se relâchent point,
Prétendent fort, ou que l’acte authentique
Ne s’enregistre en la grande chronique,
Comme de droit se fait communément
Ou pour le moins qu’encore expressément,
Soit protesté contre certaines clauses,
Tant qu’à leur gré tout y soit assorti,
Et là-dessus déjà combien de gloses
Autant de l’un que de l’autre parti.
Mais grand Damon (grand merci son génie),
A fort compté que l’affaire est finie,
Même ordonna que sur l’heureux succès
De ses grands soins et d’un si grand procès,
De toutes parts la nouvelle s’envoie ;
Et qu’aussitôt avec des feux de joie
Soit fait partout chanter le Te Deum.
Mais bien plutôt chantez Fidelium,
Se prit à dire à cette circonstance
Un vieux bélier de longue expérience.
Prœclaros custodes ovium !
S’écria-t-il, quoi que l’on ait su faire
Pour nous garder, c’est bien là notre affaire ;
De mon vivant, autant que me souvient,
N’ai vu de loups d’accord avec nos chiens.
Ce beau traité, cette paix qu’on espère
Ne sera donc qu’une belle chimère.
Ainsi souvent parlait le vieux bélier,
Et parlait mieux, dit-on, qu’un chancelier ;
Car aujourd’hui, dans le temps où nous sommes,
Bêtes parfois parlent mieux que les hommes.
Avisez donc, berger du grand troupeau,
Ce grand projet qu’avez trouvé si beau,
Qu’avez toujours conduit à votre guise.
Qu’est-ce à la fin, qu’une vaine entreprise ?
Vous le voyez, si vous le voulez voir,
Tous vos efforts, tout votre grand pouvoir,
Au cas présent n’ont produit autre chose ;
Qu’attendez-vous ? une métamorphose !
Au grand jamais les loups ne changeront.
Les loups sont loups et toujours le seront.
Contre vous-même et votre bergerie,
Vous les verrez tôt ou tard en furie,
Se moqueront et se moquent déjà
De votre paix et de qui la forgea.
Si m’en croyez, j’oserai vous le dire,
Prenez leçon de celui qui m’inspire ;
Apollon fut comme vous grand berger ;
Le sort ainsi voulut le partager,
Mais il sut bien se servir de ses armes,
De son bercail éloigner les alarmes ;
Sans s’amuser à faire des traités,
Ni concordats bien ou mal concertés,
Fit redouter ses traits et sa houlette,
Garda si bien le grand troupeau d’Admète,
Qu’il fut heureux sous sa protection.
Jamais ni loup, ni tigre, ni lion
N’eût seulement osé lever la tête,
Ni se montrer ; s’ils osaient approcher,
Leur en coûtait, ou fallait dénicher.
Puissant Damon, imitez cet exemple.
Si l’eussiez fait, seriez digne d’un temple
Plus qu’Apollon ; mais quoique invétéré,
Le mal n’est pas encor désespéré ;
Avez en main le remède efficace !
Chassez, frappez, exterminez ces loups
Dont trop longtemps vous ménagez l’audace ;
Livrez enfin cette maudite race
A tous vos traits, à tout votre courroux,
Sans quoi, jamais, pour qu’en deux mots j’achève,
Votre troupeau n’aura ni paix ni trêve.

  • 1Cet apologue est une histoire satirique des démêlés suscités par la bulle Unigenitus pendant la Régence ; les loups représentent les jansénistes, et les chiens les molinistes. Les remarques que nous avons eu l’occasion de faire antérieurement à propos des pièces relatives au même sujet suffisent pour expliquer les allusions, parfaitement claires d’ailleurs, qui se rencontrent dans celle‑ci. Bien qu’elle figure dans le Recueil manuscrit à la date de 1721, elle nous paraît de l’année 1720, et dut être composée au moment où le cardinal de Noailles accepta le Corps de doctrine. (R)

Numéro
$0425


Année
1720 / 1721




Références

Raunié, III,246-60 - Clairambault, F.Fr.12698, p.117-42 - Maurepas, F.Fr.12630, p.441-54


Notes

Clairambault date la pièce de 1720.