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Parodie de la chanson des éveillés de Poissy

Que je plains l’erreur où vous êtes,

Crédules trop aisés

Quoique vous vous avisiez

D’admettre semblabls sornettes

Que peut un homme après sa mort ?

Il ne veille, mais bien il dort.

 

De Pâris qui vous a su plaire

Parlez moins hautement,

Ne le vantez pas tant,

C’est un article qu’on doit taire,

Car en prônant ses faits si fort

Lors on vous traite comme un butor.

 

Fréquemment on lui rend visite,

Je n’en disconviens pas

Mais où tentent ces pas ?

Curiosité les excite :

L’on sait que l’homme après sa mort

Point ne veille, mais bien il dort.

 

Pardonnez à mon bredinage,

Pourquoi demande-t-on

Que je fasse chanson

Au lieu de rendre mon hommage ?

La raison saute aux yeux d’abord :

Paris veille comme je dors.

Numéro
$6241


Année
1731




Références

F.Fr.10476, f°74 - F.Fr.15145, p.99-101


Notes

Parodie de la chanson des Eveillés de Poissy sur M. Pâris