1
Jésuitiques cardinaux,
Où va la politique ?
Vous avez gagné des chapeaux,
Vous avez fait la nique
A gens qui vous repasseront,
La faridondaine, la faridondon
On vous épargnera Biribi
A la façon de barbari, mon ami.

2
Pourquoi trahir la vérité,
Cardinal de Soubise ?
Après un coup si mal mené,
Tu n’es du tout de mise.
A la cour, point de trahison,
La faridondaine
On y reçoit les Bissy, biribi…

3
Encore il n’a blessé son rang,
Il faut qu’il l’éternise,
Il cherche, il flatte le tyran,
Le tyran de l’Eglise.
Enfin venu en champignon
La faridondaine,
De l’innocence il est l’appui, biribi…

4
Console-toi, tu pourras voir
Les dames à ton aise
Au bruit de ton peu de pouvoir
La Glinglan pâma d’aise
Avec dames de tel renom
La faridondaine
Qui de Tellier prennent parti, biribi…

5
Je n’en suis du tout étonné
Sa doctrine est facile
Orléans pourtant l’a chassé
Comme meuble inutile
Avec sa Constitution
La faridondaine
Qu’il fera recevoir ici, biribi…

6
Les charbonniers du Seigneur
Et toute leur escorte,
Tu les vois, pour notre bonheur,
Sont tous mis à la porte.
Mais, dis, de toi que fera-t-on ?
La faridondaine
Ce qu’on en fera, le voici, biribi

7
Avec la Constitution,
Avec ces hypocrites
Pour les contenter tout de bon
Ces Messieurs les Jésuites
Avec leurs confrères démons
La faridondaine
Dieu te place ainsi que Bissy, biribi

8
Point d’amour de Dieu n’entendez
Dans le lieu d’assurance
Et le grand couvent vous verrez
Des Jésuites de France,
Tellier en est le nourrisson,
La faridondaine
Je pense qu’on l’ignore ici, biribi,
A la façon de barbari, mon ami.