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Sur M. de Longaunay

D’un petit maître à tête folle
Dont le lansquenet fut l’école
On fait un major général1 .
Le sens commun est rare en France
On met en choisissant si mal
L’Etat à la réjouissance. [sic]

  • 1Sur M. de Longaunay, maréchal général de l’armée sous M. le duc d’Harcourt ou du maréchal de Saxe.

Numéro
$3004


Année
1744 avril




Références

Clairambault, F.Fr.12711, p.31 -  Maurepas, F.Fr.12647, p.30 - F.Fr.10477, f°58 - F.Fr.13657, p.183 - F.Fr.15134, p. 829 - F.Fr.15140, p.186 - NAF.9184, p.384 - Mazarine Castries 3988, p.357


Notes

Ce couplet est contre M. de Longaunay, gentilhomme de Normandie, nommé nouvellement major général d’une de nos armées. C’est ce même M. de Longaunay qui, jouant au lansquenet chez feue Madame la Duchesse au Palais-Bourbon, proposa une somme assez forte à Madame la Duchesse de Modène, qui refusa de la tenir. Mais M. le Duc de Modène, piqué, lui dit de tenir et proposa même le double, à quoi Longaunay topa insolemment, en ajoutant, à demi-voix à la vérité : et vos petits États par dessus le marché. Cette impertinence qui méritait à son auteur de sortir par la fenêtre, n’eut point de suite, par la sagesse et la modération du Prince qui ne fit pas semblant d’avoir entendu l’insolence de ce fat. (Castries)