Contre M. Fréron
Est-ce donc là ce Piron qu’on nous donne
Pour si léger et si vif à l’assaut ?
Fréron le mord, le pince, l’aiguillonne,
Et les rieurs le trouvent en défaut !…
– Fustigeons donc, Messieurs, puisqu’il le faut.
Prenez ma lance et m’armez de lanières !…
Vous faites tant, par vos bonnes manières,
Que je veux bien vous tenir en gaieté,
Devenir cuistre et donneur d’étrivières :
De Syracuse un roi l’a bien été.
Piron, OC, t.IX, p.204