Sans titre
La politique, tyrannie
À l’humanité pervertie,
Entreprit de donner des lois :
Mais la franche Maçonnerie,
Rappelant la vertu bannie
Nous a rétablis dans nos droits1 .
Chœur (bis)
La paix règne dans nos asiles,
L’union fait notre bonheur,
Et plus nos plaisirs sont tranquilles
Plus ils ont pour nous de douceur.
Par elle rendus à nous-mêmes
D’es préjugés d’un vain système
Nous avons secoué l’erreur,
Et c’est cette loi toujours pure
Que nous imposa la nature
Qui détermine notre cœur.
Chœur (bis)
La paix règne dans nos asiles,
L’union fait notre bonheur,
Et plus nos plaisirs sont tranquilles
Plus ils ont pour nous de douceur.
Sans retour, sans crainte, sans peine,
La tendre amitié nous enchaîne
Dans l’auguste fraternité
Le secret qui fait notre essence
En bannissant la défiance
En fonde la solidité.
Chœur (bis)
La paix règne dans nos asiles,
L’union fait notre bonheur,
Et plus nos plaisirs sont tranquilles
Plus ils ont pour nous de douceur.
Laissons au vulgaire stupide
Sa fausse sagesse pour guide
Et n’écoutons que la vertu.
Toujours compatissant et tendre
Son oracle se fait entendre
Au cœur qui n’est pas corrompu.
Chœur (bis)
La paix règne dans nos asiles,
L’union fait notre bonheur,
Et plus nos plaisirs sont tranquilles
Plus ils ont pour nous de douceur.
Rentrons dans un droit légitime,
Le sentiment seul nous anime,
L’opinion n’a plus de voix.
C'est lui qui bannit la licence
Et l’on voit chez nous l’innocence
Régner à la place des lois.
Chœur (bis)
La paix règne dans nos asiles,
L’union fait notre bonheur,
Et plus nos plaisirs sont tranquilles
Plus ils ont pour nous de douceur.
- 1Cette chanson est à la louange des Francs-maçons. Cependant cette société est fort en mépris chez les Suisses et surtout dans le canton de Berne qu’on vient de rendre une ordonnance qui l’interdit dans tout le canton.
Mazarine Castries 3989, p.133-36