Sans titre
D’avoir perdu Louis, ce prince incomparable,
La France était inconsolable.
Quand, touché de nos maux, le Ciel dans sa bonté
Au temps de la minorité
Pour nous prêter, hélas, une main favorable
Daigna jeter les yeux sur toi,
Sur toi, du monde entier digne d’être le Roi.
Ton zèle et ta prudence
Font dès les premiers jours admirer la Régence.
Ton cœur de tous les cœurs s’est emparé d’abord ;
Ton empire est parfait lorsqu’à peine il commence,
Et chacun aujourd’hui reconnaît dans la France
Duc d’Orléans régent, c’est l’an de l’âge d’Or,
Du règne d’Or.
BHVP MS 551, p.178