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Chanson

Ma foi v’là qu’est arrangé1 ,

Grand merci, not’capitaine,
Reprenez votre congé,
L’métier n’a plus rien qui nous gêne.
J’ai vu Louis et ses enfants,
J’veux mourir pour ces honnêtes gens. (Bis.)

  • 14 août. M. le dauphin ayant commandé son régiment de dragons à la revue qui en a été faite, il voulut souper au camp. Un auteur profita de cette circonstance pour exercer ses talents grivois ; il composa une chanson qu’il fit chanter ce jour-là par un dragon Dauphin, et qui fut ensuite répétée au souper de Mesdames. La louange naïve qu’elle renferme, rendue aussi grossièrement, en devient plus piquante et plus naturelle. On attribue cette galanterie à M. Collé, auteur de l’Epître à l’Hymen. En voici un couplet pour échantillon (M.).

Numéro
$2234


Année
1765




Références

Mémoires secrets, I, 494-95