Contre Gluck
Contre Gluck
Lorsqu’en son amoureux délire
Orphée affronta l’Achéron,
Les sons ravissants de sa lyre
Fléchirent le sombre Pluton ;
Mais Gluck, au chantre de la Thrace
Donne une arme plus efficace ;
Car pour tirer de chez les morts
Plus sûrement son Eurydice,
Il lui prête ses froids accords,
Afin d’endormir leur malice.
Choix d'épigrammes, p.187-88