

Adieu au contrôleur général1
A Monseigneur
Le contrôleur,
Salut, paix et retraite.
Quand on le prit
Pour son esprit,
Bien chère en fut l’emplette.
On sait qu’il n’aime pas pour peu
La table, le lit et le jeu !
Un jour viendra
Qu’il variera
Ses passe-temps aimables,
Et l’on verra
Qu’il sautera
Pour messieurs les notables.
Pour d’Artois il a financé2 ;
Pour Lebrun il s’est trémoussé.
Gorgé d’écus, il n’aura plus
L’attitude de pénurie3
Qu’il va laisser à la patrie.
Numéro $1589
Année 1787
Sur l'air de ... L’avez-vous vu, mon bien-aimé ?
Description
3 x 6
Références
Raunié, X,251-52 - Correspondance secrète, t.II, p.120
Mots Clefs Adieu ironique à Calonne, au contrôleur général disgracié. Assemblée des notables