Epigramme Sur la mercuriale prononcée à l’Académie par l’abbé de Boismont
Epigramme
Sur la mercuriale prononcée à l’Académie
par l’abbé de Boismont,
qu’aucuns savent être un très bon membre1 .
Oh, que le français dégénère !
Oh, que nous sommes tombés !
Le Pinde moderne et Cythère
Restent en proie à des abbés.
Dictateurs de l’Académie,
Ces fanfarons pédants et lourds
Tancent le public qui s’ennuie
Ou le prêchent en calembours ;
Et sitôt que Boismont renifle
Ou que Maury vient à brailler,
Leur Poebus ne veut plus qu’on siffle,
Il ne permet que de bâiller.
- 1Je vous ai dit, Monsieur, que le discours de l’abbé de Boismont à la dernière séance publique de l’Académie française avait causé du murmure. Voici les vers qu’il a occasionnés.
CSPL, t.XVII, p.410-11
Autre version plus courte etn $2573