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Chanson

Ton art divin1 ,
Puissant maître de l’harmonie,
Ton art divin
En miracles s’épuise en vain ;
Plus tu triomphes, plus l’envie
Montre de fureur et décrie
Ton art divin.

De tous les temps,
Ce fut aventure pareille,
De tous les temps ;
Laisse dire aux méchants :
Reine du cœur et de l’oreille,
Ta lyre fera merveille
De tous les temps.

  • 128 décembre. M. Saurin, peu gai de son naturel, s’est déridé le front en faveur du chevalier Gluck, ou plutôt celui-ci l’ayant séduit par son Armide, il lui a adressé les couplets suivants (M.).

Numéro
$2423


Année
1777

Auteur
Saurin



Références

Mémoires secrets, X, 322-23