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Sans titre

A la seule équité Beaumont savait se rendre1 ,
A l’indigence il ne refusait rien ;
Une âme forte pour le bien
Et pour le pauvre une âme tendre.
Par l’imposture il fut souvent préoccupé ;
Mais son cœur bienfaisant jamais ne l’a trompé2 .

  • 116 décembre 1781b. M. l’archevêque de Paris est aujourd’hui la matière des éloges de ceux qui le censuraient le plus. On exalte ses charités considérables. Il passe pour constant que sur 600 000 livres de rentes qu’il avait, et au-delà, il ne mangeait que 100 000 livres, et donnait le surplus aux pauvres de toute espèce. On compte que la dernière année de sa vie ils ont eu de lui 1 100 000 livres au moyen des 600 000 livres de son procès gagné, qu’il avait abandonnées pour les hôpitaux. On a fait sur lui le quatrain suivant, en forme d’épitaphe. (Mémoires secrets, 16 décembre 1781b)
  • 2On a fait à M. l’archevêque de Paris l’épitaphe suivante, remarquable seulement comme celle du comte de Maurepas, par sa brièveté, sa simplicité et sa justesse. (Mémoires secrets, 3 janvier a, qui ne citent que les deux derniers vers.)(R)

Numéro
$1503


Année
1781




Références

Raunié, X, 32 - Mémoires secrets, XVIII, 195-96 (4 premiers vers) et XX, 8 (2 derniers vers)