L'exil des nouveaux appelants
L’exil des nouveaux appelants
En voulant qu’un parti prévale,
Que prétend faire le Régent ?
Il favorise une cabale
Traître à l’État ; voici comment :
Qu’enseignent les gens qu’il écoute ?
Que le pape a tout sous sa main,
Qu’à son nom il faut qu’on ajoute :
Des souverains le souverain.
Que sa puissance incontestable
Fait qu’il peut déposer les rois,
Que son décret irréformable
Raunié, IV,86-93 - Clairambault, F.Fr.12698, p.57-62 - Maurepas, F.Fr.12630, p.391-96
Le Pater du Régent
Le Pater du Régent1
Grand Dieu, je confesse mes crimes,
Je sais qu’il faut les condamner,
Qu’ils méritent les noirs abîmes,
Et je n’ose plus vous nommer
Pater noster.
Hélas ! pourrais-je encore attendre
Quelque heureux effet de vos coups,
Et pourriez-vous encor m’entendre,
Raunié, IV, 82-86 - Clairambault, F.Fr.12698, p.79-83 - Maurepas, F.Fr.12630, p.411-14 - F.Fr.13655, p.191-93 - Arsenal 2937, f°343r -346r - Arsenal 2962, p.43-49 - Arsenal 3231, p.615-20
La fièvre du duc de Chartres
Raunié, IV,81-82 - Clairambault, F.Fr.12698, p.74 - Maurepas, F.Fr.12630, p.402
La naïade des Tuileries
La naïade des Tuileries1
Le fleuve dont les eaux tranquilles
Embellissent le sein de la reine des villes,
Avait quitté sa source et visitait ses bords :
Raunié, IV,77-81 - Clairambault, F.Fr.12698, p.161-65 - Maurepas, F.Fr.12630, p.448-71
Il y aurait eu une édition en 4 p. in-4°, selon Clairambault
Les présages de la religion
Les présages de la religion1
Assis près d’un ruisseau qui, bordé de cyprès,
Joignait un bruit lugubre à mes tristes regrets,
Je pleurais nos malheurs, et ne trouvais de charmes
Qu’au plaisir que l’on goûte à répandre des larmes.
ciel ! jusques à quand nos jours infortunés
Raunié, IV,72-77 - Clairambault, F.Fr.12698, p.149-56 - Maurepas, F.Fr.12630, p.459-65
Épître à Mgr l’évêque de Fréjus
Épître à Monseigneur l’évêque de Fréjus1
Quelles nouvelles alarmes,
Ont encor saisi nos cœurs ?
Dieux, quand, touchés de nos larmes,
Cesserez-vous vos rigueurs ?
Sous le ciseau de la Parque
Languit ce jeune monarque
Qui doit bannir tous nos maux.
Raunié, IV,67-72 - Clairambault, F.Fr.12698, p.107-11 - Maurepas, F.Fr.12630, p.435-40 - F.Fr.13655, p.479-84