Sans titre
Sans réclamer mon nom et mon illustre rang1
,
Un seul trait fera vivre à jamais ma mémoire
Louis revit pour me rendre mon rang
Et je meurs sans regret pour lui rendre sa gloire.
Clairambault, F.Fr.12712, p.269 - Maurepas, F.Fr.12647, p.440 - F.Fr.12682, f°50v - F.Fr.15021, f°7rBM - F.Fr.15140, p.226 - NAF.9184, p.533 - Arsenal 3128, f°332v - Arsenal 3133, p.567 - BHVP, MS 580, f°41r - Versailles, BM, MS F 98 - Bois-Jourdain, II, 232 - Barbier, III, 571
Sans titre
Ci-gît Poisson de Pompadour
Elle est là bien mieux qu’à la cour.
Versailles BM, MS G39, p.3
Sans titre
Ci-gît Castelmoron ; qui le blâme à grand tort
Et qui le vante en a peut-être davantage.
Je ne décide rien, et me crois le plus sage.
Des fils de Loyola digne esclave d’abord,
Et leur dupe toujours, il mérita de l’être.
Mais ne remuons point les cendres de qui dort.
Et d’ailleurs, qui jamais a bien pu le connaître ?
Aix-en-Provence MS 364
Ci-gît 0681
Sans titre
Quand le louis fut à quatorze,
Il ne fut plus de Louis Quatorze.
F.Fr.13655, p.78 - Arsenal 3128, f°106r - BHVP MS 551, p.177 - BHVP, MS 639, p.52 - Lyon BM, MS 1674, f°85r
Ci-gît 1037
Épitaphe de Louis XIV
Épitaphe de Louis XIV
Louis le Grand n’est plus ; c’est ici son tombeau.
Son règne est le plus long, comme il fut le plus beau.
Pour les temps à venir la mémoire rassemble
Les exploits, les vertus de tous les rois ensemble.
Une puissante ligue osa lui résisster,
Elle subit la loi qu’il fit exécuter.
Malgré dix potentats et malgré l’Allemagne
Il arbora les lis sur le trône d’Espagne.
Il parut grand en tout, même dans les revers
F.Fr.10475 - Maurepas, F.Fr.12645, p.239 - F.Fr.13655, p.51 - Mazarine Castries 3981, p.282-89
Ci-gît 1024
Sans titre
Ci-dessous gît un Épicure
Qui aurait foutu la nature
Si Dieu lui avait fait un cu,
Et qui au plus luxurieux
Tant il était avaricieux
Se fût soumis pour un écu.
Il combattit à la barrière.
Il frappait toujours par derrière
Tant il aimait les trahisons
Et l’on m’a dit assurêment,
D’autant qu’elles avaient fondement,
Qu’il voulait foutre les maisons.
Pour preuve d’une action molle
Il ne put jamais prendre Dole.
Quoiqu’il fût farci de finesse
Et si encore l’on fut si sot
Que loin de l’appeler marmot
F.Fr.12801, f°10r