Sans titre
Ci-gît un des fils d’Épicure,
Très digne d’être éternisé.
Le pape l’eût canonisé
S’il eût su sa nature.
F.Fr.15132, p.35 - Arsenal 2931, f°70v - Arsenal 3116, f°14v - Mazarine, MS 2164, p.121 - Mazarine Castries 3983, p.325 - Toulouse BM, MS 856, f°73r
Sans titre
Est-il bien vrai ce que l’on dit
Que d’Orléans expire ?
De la mort il est assailli,
Il ne s’en peut dédire,
Il nous quitte et c’est tout de bon
La faridondaine
La Faridondon
J’en vois en larmes tout Paris
Biribi
A la façon de barbari
Mon ami.
Est-il mort de trop de santé
Ou bien de maladie ?
Quelques-uns m’ont représenté
Que par sa perfidie
La mort l’a pris en trahison,
La faridondaine
La Faridondon,
F.Fr.15132, p.31-35 - Arsenal 2931, f°67r-70r - Arsenal 3116, f°13v-14v - Mazarine, MS 2164, p.115-19 - Mazarine Castries 3983, p.316-20 - Toulouse BM, MS 856, f°69v-72v
Peut-être contamination de deux textes, la dernière strophe marquant un changement de ton.
Sans titre
Law du gibet fidèle élève
Viens-tu te faire pendre en grève ?
Mais non, tu viens pour nous régir
Tous les échappés de potence
Sur nos bien ont le droit d’agir
On n’en voit point d’autres en France.
Jadis tu frisas la potence
En cherchant ton refuge en France
Tu désertas ta nation
A Noailles offrant ta science
Comme de fripon à fripon
Vous fites bientôt connaissance.
D’abord ce conseiller sinistre
T’offrit à l’aveugle ministre
F.Fr.15131, p.342-44 - Arsenal 2931, f°33v-34v -Mazarine 2164, p.17-19 - Mazarine Castries 3983, p.2-3 - Toulouse BM, MS 856, f°35v-36v
Le dernier quart du poème (à partir de Rehaussant la valeur…) termine fautivement $1698.
Sans titre
De notre Régence espérons-en tout.
Bientôt l’opulence
Se verra partout.
Tout le long de la rivière
Lere len la
Tout le long
L’opulence est là
Si d’Orléans vole
C’est sans y penser
Il veut par son rôle
Nous récompenser
Tout le long.
Arsenal 2931, f°32v-33r
Très proche de $1698
Sur la Constitution
Sur la Constitution
Noailles enfin, malgré sa résistance
Vient de signer la Constitution
Et Loyola plein de reconnaissance
En fait chanter motet et Te Deum.
C’est, disent-ils, à notre Roi de France
Pour son heureuse et prompte guérison
Mais n’est rien qu’une fausse apparence
Pour mieux cacher leur sincère raison.
F.Fr.15132, p.190 - Arsenal 2930, p.515 - Arsenal 3116, f°82v - BHVP, MS 658, f°125 - Mazarine, MS 2164, p.274 - Mazarine Castries 3984, p.277-78- Toulouse BM, MS 855, f°229r
Sans titre
Dans ma jeunesse
Près d’un aimable objet
Aussitôt l’on bandait
Et lorsque l’on foutait
Sans peine on déchargeait
Au premier tour de fesse.
Aujourd’hui ce n’est plus cela,
Les corps d’affaiblissent,
Les cons agrandissent,
Les vits appetissent,
Les couilles amollissent,
Priape va cahin caha.
Arsenal 2930, p.507 - Toulouse BM, MS 855, f°225
Premier couplet de $6276