L’abeille prévoyante. Fable
Clairambault, F.Fr.12697, p.227-29 -Maurepas, F.Fr.12630, p.39-42 - F.Fr.9351, f°168r-170r - F.Fr.12500, p.272-76 - F.Fr.12785, f° 203r - F.Fr.15143, p.68 - F.Fr.15152, p.320-26 - F.Fr.15153, p.265-66 - Arsenal 3128, f°313r-314v - BHVP, MS 639, p.74-80 - Grenoble BM, MS 587, f°1r-2r - Bois-Jourdain, I,366-68
[Table des matières de F.Fr. 12785]
Table
Abbé Mongin, nommé à l’évêché de Bazardois
Inspecteur général des troupes calotines à M. de Broglio
Épitaphe de M. d’Argouges
La calotte des cardinaux
Pour le Sr Pancini
Le grand chansonnier du Régiment pour le P. Ducerceau, Jésuite
Fabricateur de provisions pour le Sr Gacon
D’inspection pour le P. Colonia, Jésuite
De commissaire enquêteur pour M. Groux
D’important pour le Sr Barcos fils
Lettre du Régiment au Prince Eugène
F.Fr.12785, f°178r
Une table des calottes contenues dans F. Fr. 12785, avec parfois des titres différents ou des précisions qui ne sont pas dans les textes mêmes.
Brevet du Régiment pour les avocats au sujet de leur consultation.
Brevet pour les avocats
Momus, dessus son trône assis,
Tenant à la main sa marotte,
Recueillait un jour les avis
Du Régiment de la Calotte
Pour choisir un digne sujet,
Homme versé dans la satire,
Des plus approchant du délire,
Et par conséquent bien au fait
Des visions de son empire.
On nomma plusieurs magistrats,
Gens d’humeur toujours renfrognée.
Cela ne nous convient pas
Dit-il, faute de ducats,
Et jamais dans toute l’année
1754, V, 51-55 - F.Fr.12655, p.111-15 - F.Fr.12785, f°1564r-165r - - F.Fr.13660, f°142-144 - F.Fr.15015, f° 67r-70v - F.Fr.15021, f°14r-16v - F.Fr.15144, p.63-72 - F.Fr.25570, p.541-45 - Nouv.Acq.Fr. 2485, f° 117r-119r et f° 126r-127r - Arsenal, 3359, p.305-10 - BHVP, MS 602, f°236v-238v - Grenoble, BM, 587, f°147v-150r
Les calotins anciens. Conte dédié à M. d’Armenonville
Les calotins anciens présentés à M. D’Armenonville
Ainsi que chaque jour a sa fatalité,
Ainsi tout homme a sa folie.
Chacun ne convient pas de cette vérité.
Il n’est extravagance, il n’est fatuité
Qu’on n’excuse et qu’on ne pallie.
Chacun croit le bon sens toujours de son côté.
Mais enfin la folie est et fut le partage
De la nature humaine au sortir du berceau ;
Elle est de tout pays, de tout rang, de tout âge,
1754, V,4-13 - F.Fr.9353, f°220v-224v - F.Fr.12654, p.187-196 - F.Fr.15014, f°185r-194v - F.Fr.25570, p.251-260 - BHVP, MS 663, f°218r-227r - Institut, 647, f°163r-169r - Bordeaux BM, MS 700, f°22v-31v - Lille BMn MS 62, p.273-88 - Lyon BM, MS 754, f°120r-125v
On voit mal la signification du conte, surtout dédié à un ministre en place. Le rattachement à la veine calotine est par ailleurs artificiel. Effet de mode ? En tout cas, il suggère une possibilité d'extension de cette littérature qui ne sera pas reprise par d'autres textes.
[deux médailles manuscrites]
Deux médailles manuscrites d’environ dix cm de diamètre, portant les inscriptions, l’une : Luna duce Auspice Momo, et l’autre : Ridere regnare est. La première représente les armes du Régiment, avec les singes dressés de part et d’autre. La seconde figure Momus sur son trône de fumée, avec sa calotte en main. Deux jolis dessins à la plume.
F.Fr.12785, f°4 - Lyon BM, MS 754, f°3
Sans titre
Astraudi1
dans son jeune âge
Des catins prit la leçon.
Nature la fit peu sage ;
Sans cesse aussi la voit-on
Au sein du libertinage
Prêter à chacun son c[on].
Donezan pour la passade
Fut par elle trouvé bon ;
Vilgagnon, quoique bien fade,
Parvint à ce beau tendron ;
Et Le Normand, le maussade,
Lui paie le greluchon.
Arrogante, tracassière,
La voix aigre comme un chat,
Suffisante, minaudière,
- 1Rosalie Astraudi, de la Comédie-Italienne, maîtresse du comte d’Egmont
Cité dans Laurence Bongie, La Bastille des pauvres diables (2010), p.226-27, reprenant Piton, Paris sous Louis XV.