Centurie
Centurie
Cadet, le fils à Nicolas,
En l’année oct avec soixante
Choira piteusement bas
Voulant saillir la sienne infante1
.
Arsenal 3128, f°391r
Placet de plusieurs officiers à M. de Senac
Nous n’en rougirons point, c’est le mal des héros1
Nous l’avions jusque dans les os ;
Mais à présent nous voici comme
Le Ciel forma le premier homme.
Ô temps heureux, à Siècles d’or !
- CSPL, IV, 285-86
Sans titre
Pourquoi ces nobles caudataires1
- 1M. de Conflans, soupant un jour chez Mme de Chevreuse avec le cardinal de Luynes, la conversation tomba sur les gentilhommes qui acceptent les places de caudataires chez les cardinaux et autre prélats. M. de Conflans soutint que cette fonction ne leur convenait pas, et M. de Luynes prétendit le contraire. La dispute s’échauffa. M. de Luynes dit à M. de Conflans qu’il avait tort de dénigrer si fort ces places, puisqu’il avait vu un caudataire de la maison de Conflans qui portait le même nom et les mêmes armes. M.
Arsenal 3128, f°390v
Sans titre
Sur la française Académie
Un étranger qui ne l’entendait mie,
S’en allait toujours discourant.
D’abord il réduisait ces beaux docteurs à trente1
,
Puis prétendait que, comme en rentes
Etaient pourvus fort inégalement,
Tous n’étaient pas également savants.
Mais un plaisant lui dit : daignez n’en rien rabattre.
Ils sont quarante, ayant de l’esprit comme quatre2
.
Arsenal 3128,f°390v
Sans titre
Arsenal 3128, f°390v
Sans titre
Gentil tableau m’est parvenu1
.
Honneur à l’aimable inconnu
Qui met par cet envoi mon esprit en déroute.
Pareil présent peut être un de ces tours
Que la malice emploie tous les jours.
Mais soit malice ou non, voilà le cas sans doute
De faire patte de velours.
- 1L’épigramme du chat ayant paru [$1277], M. de Rosambo, reçu sans exercice, envoya à l’auteur un petit tableau qui représentait un chat mangeant de la bouillie et faisant la grimace. Il y répondit par ces vers. (M.)
Arsenal 3128, f°390r
$1277 et $4975 forment un tout