Étrennes
Étrennes
Quinze lustres passés t’annoncent le trépas.
Dieu tonne, Vintimille, et tu ne l’entends pas.
Entouré de flatteurs dans le sein de la gloire
Tu te crois immortel et tu chantes victoire.
De la guerre en tous lieux tu portes le flambeau.
Mais regarde à tes pieds, qu’y vois-tu ? Le tombeau.
C’est dans ce noir réduit où ton affreuse masse
Ne sera bientôt plus qu’une affreuse carcasse.
Stromates, I, 144