Stances parodiées d’après celles de Rousseau
Qu’un livre est bien peu dans sa vie1 !
Un parfait miroir de douleurs.
En naissant sous la presse il crie
Et semble prévoir ses malheurs.
Un essaim de fâcheux censeurs
D’abord qu’il commence à paraître
En dégoûte les acheteurs
Qui le blâment sans le connaître.
A la fin pour comble de maux
Un droguiste qui s’en rend maître
En habille poires et pruneaux.
C’était bien la peine de naître !
- 1Stances parodiées d’après celles de Rousseau, que l’homme…
F.Fr.12682, f°50r