Sur Flins
Sur Flins1
Des léthargiques rimeurs
Flins est bien le coryphée ;
Lui seul vaut mille endormeurs ;
C’est le vrai fils de Morphée ;
Ce dieu coule dans ses sens.
Sa lourde muse est coiffée
De pavots assoupissants.
Qui pourrait troubler sa vie ?
Il n’est pas jusqu’à l’envie
Qui ne dorme à ses accents.
- 1Carbon de Flins des Oliviers a fait beaucoup de vers insérés dans les recueils et les almanachs. Il est auteur de deux petites pièces jouées à la Comédie-Française : l’Hôtesse et le Réveil d’Épiménide.
Écouchard-Lebrun, p.412-13