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Confession d’un poète

          Confession d’un poète

De petits vers pour Iris, pour Climène,

Dans les boudoirs m’avaient fait quelque nom ;

Désir me prit de briller sur la scène :

Mais j’y parus sans l’aveu d’Apollon.

Là comme ailleurs, s’achète la victoire :

À beaux deniers on m’a vendu la gloire.

Mieux aimerais, ma foi ! qu’on m’eût berné

Que m’ont valu tant de prôneurs à gage ?

De mes succès où sont les avantages ?

Un seul encore, et je suis ruiné.

Numéro
$7572


Année
1775 ?

Auteur
Clément



Références

Poésies satyriques, t. II, p. 124