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Dialogue entre un philosophe et un homme de bien

Dialogue entre un philosophe

et un homme de bien

sur la théorie du paradoxe1

 

                            Le philosophe

Eh bien ! Monsieur, eh bien ! vous avez lu le livre,

Le livre lumineux dont tout le monde est ivre,

Et qui fait dans la rue enrouer les crieurs ;

Enfin pour nous aussi nous aurons les rieurs.

Cette heureuse brochure efface la vaine ombre

Des talents de Linguet accablé sous le nombre.

Vous voilà confondu ; l’oserez-vous nier ?

 

                          L’homme de bien

On lui gardait, Monsieur, ce trait pour le dernier ;

Tandis que, repoussant des ligues infernales,

Il faisait tête seul à toutes les cabales,

A tous ses ennemis, à tous ses détracteurs,

Gens de loi, gens de plume, auteurs, compilateurs,

Vils échos de la haine et de la calomnie,

Délateurs ténébreux qu’irrite le génie ;

Les uns, très circonspects, cabalant à huis-clos ;

Les autres, au grand jour impudemment éclos,

Tous lançant contre lui des flèches venimeuses.

(Il le faut avouer) dans ces joutes fameuses,

Votre nouvel athlète a très bien pris son temps

pour servir de recrue aux autres combattants

 

                            Le philosophe

De condamner ce livre, auriez-vous la manie ?

 

                          L’homme de bien

Eh ! qui pourrait sourire à la plate ironie,

Aux sarcasmes affreux, au lâche emportement

D’un libelle pareil, dans un pareil moment ?

 

                            Le philosophe

Eh !  quoi donc ? seconder la voix universelle,

D’un sage déployer l’éloquence et le zèle,

Eclairer le public encor mal affermi,

C’est un crime ?

 

                          L’homme de bien

                  Monsieur, l’auteur est votre ami ;

Il a percé pour vous l’ombre mystérieuse

Dont se voile à nos yeux sa plume injurieuse.

En juge délicat osez-vous prononcer ?

 

                            Le philosophe

Vous-même, ainsi que moi, vous devez balancer.

 

                          L’homme de bien

Non, je ne connais pas l’innocent qu’on égorge,

Si ce n’est par les traits que la vengeance forge ;

Si ce n’est par l’horreur qui, dans un cœur bien fait,

Des persécutions est l’infaillible effet.

Quand Séguier, d’une voix courageuse et romaine,

Parlait en Cicéron pour venger Démosthène ;

Quand il le rappelait dans le temple des lois,

J’ai mêlé mon suffrage à la publique voix

Qui faisait retentir ce sanctuaire auguste.

Paris vantait en chœur un triomphe si juste ;

Et le triomphateur, opprimé, malheureux,

N’en est que plus sacré pour un cœur généreux.

 

                            Le philosophe

Mais de ce cri public que votre bouche atteste,

Le prestige a cessé ;

 

                          L’homme de bien

                                 Mais la vérité reste.

 

                            Le philosophe

La vérité ! comment osez-vous l’invoquer

En faveur d’un ingrat ardent à l’attaquer ;

Qui songe à la détruire au moment qu’il l’implore ;

Qui la frappe à genoux, en criant qu’il l’adore ;

Et qui, du paradoxe orateur familier,

Ne serait pas connu, s’il n’était singulier ?

 

                          L’homme de bien

Les déclamations ne sont que des outrages.

 

                            Le philosophe

Vous n’avez donc pas lu l’extrait de ses ouvrages !

Partout l’auteur le cite.

 

                          L’homme de bien

                                          Il l’altère partout ;

Il tronque des lambeaux de l’un à l’autre bout ;

Des arguments qu’il blâme il retranche la preuve :

Cette rare méthode, au reste, n’est pas neuve.

Tout Zoïle a connu cet art insidieux

D’élaguer un auteur pour le rendre odieux ;

Par d’infâmes centons on a souillé Virgile ;

Des textes mutilés corrompraient l’Êvangile.

 

                            Le philosophe

Peut-on nier ainsi l’évidence ? Comment !

Quand cet homme inouï soutient ouvertement

Sur la même matière, et le pour et le contre,

Alors qu’il se dédit, alors qu’on vous le montre,

Vous insistez encor ! Vous n’êtes pas vaincu !

 

                          L’homme de bien

Si l’on me l’eût montré, je serais convaincu ;

Mais, sans se démentir, une main sûre et libre,

Et du bien et du mal peut chercher l’équilibre ;

Et quand les raisonneurs sont entr’eux divisés,

Balancer leurs avis l’un à l’autre opposés.

Tout livre est un champ clos, où la dialectique

D’un glaive à deux tranchants doit armer un critique.

Il peut de l’aiguiser prendre un peu trop de soin :

Eh ! quel auteur, grand Dieu, ne va jamais trop loin2 .

Voltaire vous l’a dit, Voltaire, votre oracle :

Un auteur sans défaut serait un vrai miracle.

De contradiction tout mortel est pétri ;

Mai pour être mortel, doit-on être flétri ?

Et vous-même, entre nous, vous sages qu’on révère,

Si vous étiez jugés sur ce dogme sévère ;

Si de l’obscur chaos de nos opinions,

On tirait quelque jour vos contradictions ;

Si l’on vous retraçait le choc de vos problèmes,

Et de ces tourbillons qu’on appelle systèmes,

L’un l’autre se heurtant et se détruisant tous ;

Enfin, si l’on osait, sans vous mettre en courroux,

Représenter au vrai vos modernes apôtres,

Tolérants pour eux seuls, et tyrans pour les autres,

Adulateurs rampants et frondeurs déclarés,

Amis de tout le monde, égoïstes outrés,

Prêchant la liberté d’une voix tyrannique…

 

                            Le philosophe

Monsieur, n’achevez pas ce parallèle inique.

 

                          L’homme de bien

Je suis loin d’imiter une injuste fureur.

Je pardonne aux humains d’être nés pour l’erreur.

 

                            Le philosophe

Que sert une sortie et si vive et si chaude !

Nos sages sont connus ; s’ils errent, c’est sans fraude.

La vérité toujours est l’objet de leurs soins ;

Ils la cherchent sans feinte.

 

                          L’homme de bien

                                         Ils le disent du moins.

Mais raisonnons un peu : ces sages que j’admire

N’ont-ils pas réclamé la liberté d’écrire ?

Leur voix dans tous les temps n’a-t-elle pas proscrit

Toute borne imposée à l’essor de l’esprit ?

N’ont-ils pas blâmé tous la coutume insensée

D’asservir la raison, d’enchaîner la pensée ?

Sermon, roman, physique, ode, histoire, opéra,

Chacun peut tout écrire, et siffle qui voudra[fn]Autre vers de M. de Voltaire, dans l’Épître au roi de Danemark. Il faut remarquer que ce souverain, qui a favorisé la liberté d’écrire, est un despote..

Sifflez donc, s’il le faut ; mais permettez qu’on ose

User d’un droit acquis en vers ainsi qu’en prose.

Souffrez que sur les pas de vos sages fameux,

On griffonne, on dispute, on s’escrime comme eux.

Un écrivain hardi vous semble hétérodoxe ;

La peur du préjugé le mène au paradoxe !

Il n’est pas sur le blé du même avis que vous…

Eh bien ! répondez-lui, mais sans fiel, sans courroux :

Le vrai savant réfute, et le sot injurie.

 

                            Le philosophe

On ! ceci pour le coup passe la raillerie ;

Comment ! un insensé qui veut être applaudi

Soutiendra qu’il fait nuit à l’heure de midi !

Et sérieusement il faudra qu’on réfute

Ces jeux d’un esprit faux ! il faudra qu’on discute

Des travers évidents, des singularités,

Qu’il mettra, par caprice, au rang des vérités !

Quand l’univers proscrit les disciples d’Ignace,

Un fou s’avisera de plaindre leur disgrâce ;

De tous les empereurs, il sera le Fréron !

Il blâmera Titus, excusera Néron !

Il détruira la foi que l’on doit à l’histoire !…

 

                          L’homme de bien

Il ne la détruit point : il doute avant de croire.

Souvent des nations les fastes altérés

N’offrent que l’imposture à des yeux éclairé.

N’a-t-il pu, dans la nuit de ce chaos antique,

Pour assurer sa marche avancer en sceptique ?

Eh ! d’ailleurs, est-ce à vous de condamner en lui

Ce qu’on vous voit sans cesse admirer en autrui ?

Voltaire n’a-t-il pas, avec plus d’énergie,

Du tyran de Castille écrit l’apologie3 .

Un autre n’at-il pas, usant des mêmes droits,

Aux fastes des Romains disputé leurs sept rois4  ?

Et quand Bodin jadis vantait le despotisme, * Voyez sa République.

Vit-il des raisonneurs l’insensé fanatisme

De son opinion faire un crime d’État ?

 

                            Le philosophe

Si vous voulez absoudre un pareil attentat,

Je n’ai plus rien à dire, et c’est un beau partage

De flatter les tyrans, d’exalter l’esclavage !

 

                          L’homme de bien

Mais vos sages, Monsieur, eux-mêmes l’ont chanté ;

Du sort du Paraguay leur esprit enchanté

Loua les fers bénis et les saintes entraves

Que portent sur ces bords de fortunés esclaves.

Combien d’autres tyrans n’ont-ils pas encensés ?

Soyez donc juste enfin, n’ayez pas deux mesures ;

Ne vous condamnez pas par vos propres censures.

Quel est l’aveuglement d’un injuste courroux ?

Les traits que vous lancez retournent contre vous.

 

                            Le philosophe

Ha ! j’ai tort, j’en conviens. Il faut qu’on s’extasie

Sur les petits soupers des tyrans de l’Asie.

Un sultan peut très bien se donner le plaisir

D’empaler ses bachas, d’étrangler son vizir ;

Rien n’est plus agréable. Aveugles que nous sommes :

Nous croyons l’esclavage un malheur pour les hommes.

Pure prévention ! la domesticité,

Sans doute, a plus d’horreur et plus d’atrocité :

Un serf n’est point à plaindre ; il est très heureux même.

 

                          L’homme de bien

Monsieur, ne raillons point sur un si grand problème.

Ce procès important n’est point encor jugé5  :

Et des opinions le nombre est partage.

L’auteur a dit la sienne ; il l’a pu sans scrupule :

En la dénaturant, on la rend ridicule,

Odieuse, suspecte à la foule des sots,

Qui s’en laissent toujours imposer par les mots,

Qui lisent sans entendre, ou qui jugent sans lire.

Ô de l’esprit humain déplorable délire !

Par les cris de la haine une fois abusé,

Le public n’entend plus l’innocent accusé.

On peut le provoquer sans qu’il puisse combattre ;

Sous la main des bourreaux, s’il ose se débattre,

C’est un crime de plus qu’on lui fait expier,

Et même on le punit de se justifier.

 

                            Le philosophe

Mais de que droit enfin cet écrivain bizarre

Blâmant ce que la France a produit de plus rare,

Ose-t-il se moquer des doctes résultats

Qu’offre le produit net pour le bien des États6  ?

Jugez de tout l’excès de sa noirceur profonde !

Il se plaît à berner ces bienfaiteurs du monde,

Ces sages, ces savants, ces grands calculateurs,

De l’unique science uniques inventeurs,

Illustres rejetons des Encyclopédistes,

Et qu’il osa flétrir du nom d’économistes !…

 

                          L’homme de bien

Mais, s’ils l’ont prévenu ; si leurs partis nombreux

Ont tramé contre lui des complots ténébreux !…

 

                            Le philosophe

Je veux le supposer ; du moins, dans sa défense,

Met-il trop de chaleur et trop de violence.

 

                          L’homme de bien

Pourquoi l’attaquait-on ? tout agresseur a tort :

On a droit d’écraser le serpent qui nous mord.

Eh ! quel est l’homme froid, flegmatique, impassible,

Qu’un affront imprévu ne trouve pas sensible ?

La représeille est juste et de droit naturel :

Celui qui la provoque et le seul criminel.

 

                            Le philosophe

Enfin tout est matière à son panégyrique ;

Tout sert à sa louange, et votre rhétorique

Se montre ingénieuse à le justifier.

Son ordre vient pourtant de le sacrifier ;

Devait-il insulter cet ordre respectable ?

 

                          L’homme de bien

Nul ne l’a plus loué ; daignez être équitable.

Qu’a-t-il dit, en effet, de ce corps vertueux

D’orateurs qu’a blessés son style impétueux ?

Que voyait-il en eux ? des soldats magnanimes,

Tous armés par l’honneur pour combattre les crimes ;

Des rivaux généreux qui, l’un de l’autre amis,

S’atttaquent noblement sous les yeux de Thémis ;

Qui, libres par état, par devoir intrépides,

Des esprits subjugués dominateurs rapides,

Pour le faible opprimé font retentir leur voix,

Et couvrent l’orphelin de l’égide des lois ;

Qui, brûlant d’un saint zèle, imitent ce grand homme,

L’oracle et le sauveur, et le martyr de Rome, * Cicéron.

Ou qui savent s’armer de ces foudres vainqueurs

Qu’Eschine et son rival lançaient au fond des cœurs.

Ont-ils dû l’en punir ? est-ce donc un outrage

De croire à leurs talents, de vanter leur courage ?

Enfin, de leurs vertus, ce portrait glorieux

Serait-il assez faux pour être injurieux ?

 

                            Le philosophe

Oh ! l’on sait que son style est brillant de phosphores ;

Il sème à pleines mains ses longues métaphores,

Et se perd dans l’amas de ses comparaisons.

 

                          L’homme de bien

Voilà pour le rayer de puissantes raisons !

 

                            Le philosophe

Mais s’il est innocent, expliquez-moi, de grâce,

D’o vient l’acharnement qu’il excite au Parnasse,

Au barreau, dans le monde, à la ville, à la cour.

 

                          L’homme de bien

J’en sais bien les motifs.

 

                            Le philosophe

                                  Parlez donc sans détour.

 

Non, non, n’espérez pas qu’ici je vous révèle

Ces mystères affreux.

 

                            Le philosophe

                                  La réserve est nouvelle.

 

                          L’homme de bien

Elle est prudente au moins. Mais voyez de tout temps,

Quel fut dans l’univers le sort des grands talents !

L’ostracisme, les fers, l’exil, l’ignominie,

La ciguë et la mort attendent le génie ;

De la célébrité, tel est le prix commun.

Je vous en citerais mille exemples pour un :

Mais je vois qu’à la fin cet entretien vous choque :

Je me tais.

 

                            Le philosophe

               C’est assez ; rien n’est moins équivoque.

Vous aspirez, Monsieur, au nom d’homme de bien ;

Je vous soupçonne même un tant soit peu chrétien ;

Je vous dénoncerai.

 

                          L’homme de bien

                                 Vous êtes trop honnête.

 

                            Le philosophe

Sur vos mœurs, dans Paris, on peut faire une enquête ;

Et charitablement, de maison en maison,

Recueillir des détails et des silences.

 

                          L’homme de bien

                                                           Bon !

 

                            Le philosophe

Puisque d’un réprouvé vous êtes idolâtre,

Nous saurons contenir ce zèle opiniâtre,

Et vous feriez pour lui d’inutiles efforts ;

Nous sommes plus nombreux, nous serons les plus forts ;

A son premier écrit nous saurons le confondre :

Nous le ferons brûler ;

 

                          L’homme de bien

                                  Brûler, oui, c’est répondre ;

Et je suis, à la fin, de votre avis.

 

                            Le philosophe

                                                              Je crois, 

Monsieur l’homme de bien, que vous riez de moi.

 

                          L’homme de bien

Ah ! parbleu, pour le moins vous permettrez qu’on rie ;

Tout ceci n’est, au fond, qu’une plaisanterie.

 

                            Le philosophe

Qu’appelez-vous, Monsieur ? je ne suis pas plaisant.

 

                          L’homme de bien

Mais votre sérieux est assez amusant.

 

                            Le philosophe

Vous êtes un fripon…

 

                          L’homme de bien

                             A merveille.

 

                            Le philosophe

                                                   Un corsaire…

 

                          L’homme de bien

Courage.

 

                            Le philosophe

             Un imbécile, un pédant un faussaire,

Un bâtard de Zoïle, un sot, un garnement.

 

                          L’homme de bien

Que la philosophie inspire d’enjouement,

D’esprit et de gaieté, de grâce et de décence !

De la droite raison je ressens la puissance ;

Je cesse de défendre un écrivain jaloux.

Oui, qui veut bien penser, doit penser comme vous ;

Ecrire à votre gré, prendre votre manière,

Jurer en votre nom, suivre votre manière,

Se faire votre singe et crier en tout lieu :

Qu’on adore Psaphon, car Psaphon est un Dieu.

Ce système rusé de charlatanerie

Mériterait bien aussi d’avoir sa théorie.

 

                            Le philosophe

 (Il ramasse une pierre et la jette à la tête de l’homme de bien.)

Tu ne finiras pas cet impudent discours !

Pare cet argument, si tu peux.

 

                          L’homme de bien

(Il se sauve en criant)

                                                  Au secours !

 

                            Le philosophe

Voilà, je vous l’avoue un abominable homme !

On ne peut le convaincre à moins qu’on ne l’assomme.

Comme l’erreur, hélas ! sait glisser son poison,

 

Et que l’on a de peine à prouver la raison !

  • 1Au départ de la polémique se trouve un pamphlet de Morellet se moquant des théories aventureuses de Linguet : Théorie du paradoxe par l’abbé Morellet, Amsterdam, 1775, 214 p. À quoi il est répondu par une Théorie du libelle, ou l’Art de calomnier avec fruit, Dialogue philosophique pour servir de supplément à la théorie du paradoxe, Amsterdam, 1775,, 228 p. par M. Linguet. Morellet se hâte d'y répliquer par une : Réponse sérieuse à M Linguet par l’auteur de la Théorie du paradoxe, Amsterdam, 1775,, 1775 Donc le Dialogue ici reproduit est un épiphénomène. Il est curieux qu'il ait été retenu plutôt que les pièces principales.
  • 2Vers de M. de Voltaire dans les Cabales.
  • 3Voyez le Discours à la tête de sa nouvelle tragédie de Dom Pèdre.
  • 4M. de Pouilly. Voyez l’excellent Discours qui est à la tête de l’Histoire des premiers siècles de Rome, par M. Palissot.
  • 5 Adhuc sub judice lis est. Horat. Art. Poet.
  • 6Le produit net est le mot de ralliement, le cri de guerre, le Montjoye Saint-Denis de la secte économique.

Numéro
$7569


Année
1775

Auteur
François de Neufchâteau



Références

Poésies satyriques, t. II, p. 89-102 - Satiriques du XVIIIe siècle t.II, p.174-188


Notes

Dialogue entre un philosophe et un homme de bien sur la théorie du paradoxe [Morellet] par M. Z…, [François de Neufchâteau] Amsterdam, 1775, 14 p. in-12.