Portrait de M. le maréchal de Noailles
Portrait de M. le maréchal de Noailles
J’offre à tes yeux, lecteur, un très sot animal
Un poltron général, un grotesque Hannibal,
Bien rossé sur le Main, bien sifflé sur le Rhin,
Plus détesté de nous que ne fut Mazarin.
Le fléau, l’ennemi de la gloire des Rois,
Digne d’être pendu si l’on suivait les lois.
Puisqu’il est dans son lit tous les jours de bataille,
Ce trait seul suffirait pour dévoiler Noailles.
F.Fr.15153, p.400-01 - F.Fr.21750, f°24v -NAF.9184, p.441 - BHVP, MS 661, f°47r
Fr.21750 présente le texte comme des bouts rimés