Réponse aux maximes qu’Arnolphe donne à Agnès [$0602
Réponse aux maximes
qu’Arnolphe donne à Agnès [$0602]1
Gardez-vous bien, dame de Prie,
D’irriter la reine Marie.
Le sceptre qu’elle tient en main
N’a besoin d’aucune chicane
Pour imiter la Parmesane
Contre Madame des Ursins.
Je ne puis voir périr la France
Que Bourbon met dans l’indigence.
Il vaut donc mieux qu’il soit banni
Comme le fut Alberoni.
Sans avoir de haine immortelle
Contre Orléans et sa séquelle,
Je souhaite avoir un poupon
Qui, ranimant toute espérance
Détruira par toute la France
Le ministère de Bourbon.
On a beau vouloir que l’Espagne
Se soit unie à l’Allemagne
Pour se déclarer contre nous
En France on peut bien sans finesse
Ni même du duc les bassesses,
Calmer l’effet de son courroux.
- 1Même effort que dans le texte précédent [$7147] pour répondre rime pour rime. Avec un résultat moins pitoyable, semble-t-il. Peut-être ne s’agit-il pas du même auteur ?
Arsenal 2975, p.46-47