Sur la réforme des gardes du corps. A M. de Pontecoulant
Sur la réforme des gardes du corps.
A M. de Pontecoulant
Ma foi, mon cher Pontecoulant
On peut te chanter à présent,
On n’a plus rien de mieux à faire,
Laire la
Enfin tu dois être content
Car si tu veux être insolent,
On te donne pleine carrière,
Laire la
Trois imbéciles sous ta loi,
Ce sont d’asssez brillants exploits
Au moins pour un homme ordinaire,
Laire la
Tu les feras changer de ton,
Beauveau baissera le menton
Et d’Ayen craint les étrivières,
Laire la
Pour Singri dormant dans un coin,
Dira : pourquoi m’ôter le soin
Même d’un extrait baptistaire ?
Laire la
On pourrait s’en fier à moi,
Mes parents sont parents du Roi,
Ceux du Major sont aux barrières.
Laire la
A ce propos tu répondras :
Messieurs, vous êtes des ingrats,
Vous m’aviez promis de vous taire.
Laire la
Adieu, mon cher Pontecoulant
Reçois ces couplets en passant
Au nom de la réforme entière,
Laire la
Trois capitaines ont un soufflet,
Le Major est un gueux tout net
Et les chefs sont dans la misère,
Laire la
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Même air
Entre quatre n’ont que deux yeux
Qui ne sauraient cacher leur peine
De voir qu’un major vaut bien mieux
Qu’un capitaine.
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Air : du haut en bas
De deux cents ans,
S’il faut faire la preuve entière,
De deux cents ans,
Je plains ton fils,
Pontecoulant
Car on assure qu’une ornière
Fut le berceau de ton grand-père,
Pontecoulant
BHVP, MS 699, f°21r-22r
On ne sait rien sur les circonstances qui ont naissance à ce très médiocre ensemble qui se présente en trois sections qui ont été regroupées.