Sans titre
Amis chantons entre nous (bis)
À voix haute entonnons tous (bis)
Les amours du grand monarque
Qui gouverne notre barque.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Rappelons les premiers temps (bis)
Lorsque dans les jeunes ans (bis)
Il était sous la férule
De son vieux pédant Hercule.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Se trouvant fort de loisir (bis)
Il prit son premier plaisir (bis)
Avec une créature1
Dont très vive était l’allure.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
On le vit longtemps constant (bis)
Mais enfin s’en ennuyant (bis)
Sans sortir de la famille
Il choisit la plus gentille2
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
On dit que dans l’entre-deux (bis)
Il fit le saut périlleux
Avec une hallebardière3
Aussi noire que Mégère.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Je crois que c’est un propos (bis)
avancé par des badauds (bis)
Qui voulant ternir sa gloire
Ont forgé ce trait d’histoire.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Que fait plus ou moins de sœurs ? (bis)
C’est le moindre des malheurs (bis)
N’en reste qu’une dévote1
Qui ne met plus sous sa cotte.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Mais laissons les temps passer (bis)
Les vivants, les trépassés (bis)
À nos yeux il se dévoile
Une rayonnante étoile4 .
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Longtemps dans l’obscurité (bis)
Ce bel astre était resté (bis)
Mais de Louis la puissance
A changé son existence.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
C’est l’étoile du berger (bis)
Il nous faut tous l’adorer (bis)
Car à l’exemple du maître
Un chacun doit se soumettre.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
L’astronom Cassini (bis)
Et le docte Maraldi (bis)
Avec leurs longues lunettes
N’avaient vu que des bluettes.
Lampons, lampons,
Camarades, lampons.
Mazarine Castries 3989, p.191-94