Sonnet sur le bienheureux Pâris
Sonnet sur le bienheureux Pâris1
Taisez-vous, ombre téméraire.
Il vous sied bien en vérité
De fronder notre ministère
Par des preuves de sainteté.
Voyez Gourdan2 , votre confrère,
Son bonheur n’a point éclaté.
L’on brûle en vain son luminaire,
Le peuple n’a point écouté.
Votre zèle est un peu caustique,
Je crois qu’en bonne politique
L’on devait fermer Saint-Médard.
Pour guérir quelques misérables
Est-il bien d’envoyer au Diable
Tous les disciples d’Escobar ?
Clairambault, F.Fr.12704, p.203 - Maurepas, F.Fr.12633, p.118 - F.Fr.10476, f°185 - F.Fr.15020, f°232v-233r - F.Fr.15145, p.290-91 - Stromates, I,37 - Arsenal 2975, p.136-37