Sans titre
Faut-il que par trop de tendresse,
Malheureux Bissy1 ,
Et par amour pour la Duchesse
Expirer ainsi ?
Dans Verdun, malgré la retraite
On a su te donner la mort
Et tu n’as pu sauver ta tête.
Les plus faibles ont toujours tort.
- 1 Ce qui donna lieu à ce couplet, c’est le bruit qui se répandit à Paris que le 11 octobre 1739 le marquis de Bissy étant à Verdun avec son régiment avait été trouvé mort dans son lit. On ne douta point que M. le Duc ne fût l’auteur de cette mort inopinée, mais la chose se trouva si fausse qu’environ un mois après, le marquis de Bissy se trouva à une chasse du Roi où, ayant crevé son cheval et se trouvant fort embarrassé, aperçut un palefrenier de M. le Duc qui tenait les chevaux de relais, il en prit un et le monta, ce qui fit dire dans tout Paris que M. de Bissy se servait de toutes les montures de M. le Duc. (Castries)
Mazarine Castries 3987, p.217