Vers d’un nommé Guilbert [sic] au sieur de Voltaire
Vers d’un nommé Guilbert [sic] au sieur de Voltaire1
Je croyais en ces lieux voir le dieu du génie2 ,
L’entendre, l’admirer et m’instruire en tout point.
Mais il est comme Dieu en son Eucharistie :
On l’adore, on le mange et on le voit point3 .
- 1Vers sur ce qu'on n'avait pas vu M. de Voltaire en dînant chez lui. (F.Fr.13652)
- 2Je croyais en dînant chez ce rare génie (F.Fr.13652)
- 3Le poème suscite l’indignation de Hardy qui y voit « comme un gros blasphème que je ne transcris ici qu’afin qu’ils servent à prouver jusqu’à quel point la jeunesse de mon siècle est corrompue. »
F.Fr.13652, p.341 - Hardy, IV, 136
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