sans titre
Catilina de Crébillon
Est d’une beauté sans seconde.
Mais on en a porté, dit-on,
Le dernier acte en l’autre monde.
C’et pourquoi on ne le jouera
Que quand le porteur reviendra1 .
- 1Crébillon depuis quinze ans travaille et promet la tragédie de Catilina. Pellegrin qui travaille sur le même sujet vient de donner sa pièce qui sera donnée cet hiver. Crébillon crie à l’injustice. Ce poète a été soupçonné de prêter son nom à un chartreux mort il y a cinq ou six ans en Hollande où il était réfugié, et c’est le sujet de ce couplet. (Castries)
Mazarine Castries 3987, p.216 - Gastelier, IV,1, p.305