Épitaphe de Le Mierre
Épitaphe de Le Mierre
Passant, entre en cet antre et pleure sur ce roc
Un grand et rare auteur qui franchit la noire onde,
Tout fier d’avoir avant tiré de son estoc
Son vers, le vers du siècle, et qu’on claque à la ronde :
Le trident de Neptune est le sceptre du monde1 .
- 1 Il faut savoir pour l’intelligence de cette épitaphe, que le vers qui la termine et qui est en effet très beau, est tiré d’une pièce de M. Le Mière et qu’il a coutume de dire lorsqu’il en parle : c’est le vers du siècle (La Harpe)
La Harpe, CL, t.III, p.400 - CSPL, XVIII, 320 - Choix d'épigrammes, p.123
A propos de l'Académie, je dois vous transcrire avec peine une épigramme qui vient d'être faite contre un de ses membres, parce qu'elle porte sur un homme de lettres bon, honnête et qui ne mérite pas que l'envie s'acharne après lui. On l'attribue à l'auteur des Liaisons dangereuses, M. de la Clau. (CSPL)