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sans titre

Jadis je plus à Porquet1 ,

Et Porquet m’avais su plaire ;

Il devenait plus coquet ;

Je devenais moins sévère.

J’estimais son rabat,

J’admirais sa perruque ;

Aujourd’hui j’en rabats,

Car je le crois eunuque.

Dans un autre couplet, elle le  faisait parler lui-même :

Hélas, quel est mon sort !

L’eau me fait mal, et le vin m’enivre ;

Le café fort

Me met à la mort.

L’amour seul fait vivre.

  • 1L’abbé Porquet son précepteur n’était point déplacé dans cette société […] Sa petite stature et sa petite santé ont été pour la marquise de Boufflers une source inépuisable de plaisanteries, auxquelles il se prêtait de fort bonne grâce. Vous en verrez un échantillon dans ce couplet fort plaisant, surtout pour ceux qui connaissent la tournure de l’abbé Porquet, et son rabat et sa perruque, qui étaient, après ses vers, ce qu’il soignait le plus (La Harpe).

Numéro
$5743


Année
1782

Auteur
marquise de Boufflers ?



Références

La Harpe, CL, t.III, p.280