Epitaphe
O Parnasse ! frémis de douleur et d’effroi1 .
Pleurez, Muses, brisez vos lyres immortelles.
Toi, dont il fatigua les cents voix et les ailes,
Dis que Voltaire est mort ; pleure et repose-toi2 .
- 1M. Lebrun vient de faire quatre vers sur la mort de Voltaire, les meilleurs qu’on ait faits sur ce sujet. Le dernier me paraît sublime (La Harpe)
- 225 août. Aujourd’hui à la séance publique de la Saint-Louis pour la distribution du prix, on a répandu dans l’auditoire une épitaphe de M. de Voltaire, dont le buste placé au-dessus du directeur, et le seul qui soit dans la salle, semblait le rendre le dieu de l’assemblée, proposé à ses hommages. Cette épitaphe est attribuée à M. de La Place (M.)
Numéro
$5723
Année
1779
Mémoires secrets, XII, 89 - La Harpe, CL, t.II, p.279
Références