sans titre
Montauban1 était amoureux
De la sœur de sa femme2 ,
Mais il était si malheureux
Qu’on rejetait sa flamme.
L’épouse par bonne raison
La faridondaine, la faridondon
Vient au secours de on mari,
Biribi
A la façon de Barbari
Mon ami.
Ma sœur, vous savez l’amitié
Qui pour vous me transporte,
Accepte-le donc par pitié :
Pour un de plus, qu’importe ?
Ayez de moi compassion
La faridondaine, la faridondon
Que je puisse avoir mon ami
Biribi
A la façon de Barbari
Mon ami.
Un service tant important,
Je saurai reconnaître
Et vos affaire retournant
Mon zèle va paraître.
Mais votre conduite cachons
La faridondaine, la faridondon
Devenez blanche comme un lis
Biribi
A la façon de Barbari
Mon ami.
Je possède l’art de mentir
Je sais me contrefaire ;
Du couvent vous ferai sortir.
Hé, par quel ministère ?
D’Orléans3 par dévotion
La faridondaine, la faridondon
S’empressera de me servir
Biribi
A la façon de Barbari
Mon ami.
Mazarine Castries 3986, p.233-35