Sans titre
Le Ciel nous accorde à la fin
Un gentil et charmant dauphin
Landerirette
La joie en est grande à Paris
Landeriri.
On voit de l’un à l’autre bout
Des feux et des danses par tous
Landerirette
Chacun y boit, y chante, y rit
Landeriri.
Les artisans, les ouvriers
Abandonnent leurs ateliers
Landerirette
Pour s’aller recréer l’esprit
Landeriri.
Sur leurs grabats les plus malsains
Sont délaissés des médecins
Landerirette
Ils n’en vont que mieux depuis
Landeriri.
Sut le Pont-Neuf le Grand Thomas
Arrache dents et coetera
Landerirette
Et le tout pour un grand merci
Landeriri.
L’Opéra et le comédien
Donneront du plaisir pour rien
Landerirette
Et le danseur de corde aussi
Landeriri.
On voit partout le verre en main
Boire à la santé du Dauphin
Landerirette
Hommes, Gascons, grands et petits
Landeriri.
Et les femmes de leur côté
En ont le cœur si transporté
Landerirette
Qu’on oublie ménage et mari
Landeriri.
La fille qui pour son amant
Avait le moins de sentiment
Landerirette
Est toute de flamme pour lui
Landeriri.
Serais-tu la seule, Alison,
Qui, plus sottte qu’un jeune oison,
Landerirette
Fit de la farouche aujourd’hui
Landeriri.
En voyant ce jeune Dauphin
Tous mes maux s’en vont prendre fin
Landerirette
Adieu pour jamais le souci
Landeriri.
Autant que le Dauphin vivra,
Crois que ma flamme durera
Landerirette
Vécût-il cent ans d’ici
Landeriri.
Mazarine Castries 3984, p.337-40