J.-B. Rousseau
Dans ce siècle de fer, pourquoi, Parques avares,
Nos héros au trépas sont-ils abandonnés ?
Vous faites, justes dieux, les grands esprits mortels
Ou rendez éternels ceux que vous nous donnez.
Atropos n’entend pas nos soupirs légitimes ;
Elle obéit aux lois du rigoureux destin.
La cruelle qu’elle est, dans le choix des victimes
Ne sait point distinguer Rousseau de Pellegrin1
.
- 1Mauvais poète qui a fait les paroles de plusieurs opéras et beaucoup d’autres vers à la toise. On l’appelait le curé de l’Opéra. (M.)
Arsenal 3128, f°284v