Adieu de M. Hérault, intendant de Paris, à M. le cardinal de Fleury
Adieu de M. Hérault,
intendant de Paris,
à M. le cardinal de Fleury
Adieu, Monsieur le cardinal,
Puisqu’on dit que je suis très mal.
D’être cocu plus me pique
Que de mourir hydropique.
Adieu Monsieur le cardinal,
Car on dit que je suis bien mal.
Mourir n’est pas ce qui me pique,
Non plus que mourir hydropique.
À mourir j’étais résolu,
Mais non pas à mourir cocu. (Arsenal 3133)
Adieu, Monsieur le cardinal.
En vérité, je suis bien mal,
Mais de mon sort ce qui me pique
N’est pas de mourir hydropique,
C’est de mourir comme un Cursay,
Cocu, peu riche et méprisé. (Barbier)
Clairambault, F.Fr.12709, p.21 - Maurepas, F.Fr.12635, p.250 - F.Fr. 10478, f°485r - F.Fr.13661, p.687 -F.Fr.15149, p.402 - Arsenal 3133, p.426 - BHVP, MS 658, p.285 - Journal de police, Barbier, VI, 141